Article paru dans les DNADes paysages urbains au Pôle culturel

18 janvier 2020
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Intitulée « Paysages urbains », cette exposition réunit vingt œuvres de deux artistes allemandes, Ingrid Rodewald et Indra., qui comptent déjà de nombreuses références dans des expositions internationales.

Elle met en lumière des espaces urbains tant intérieurs qu’extérieurs. Au titre français, s’ajoutent en allemand les expressions explicites de « Lichtflächen » (zones claires) et de « Schattenlinien » (lignes d’ombres).

Des jeux d’ombres et de lumière sur le monde qui nous entoure

Lors du vernissage, le maire Jacky Keller a accueilli, entre autres, le préfet honoraire de Région Cyrille Schott et le Bürgermeister de Bühl Wolfgang Jokerst. À l’adresse de ce dernier, il a rappelé combien la commune était fière d’avoir des liens à l’international, de l’autre côté du Rhin, « colonne vertébrale de l’Europe ». Il a également salué la qualité et l’originalité des œuvres exposées, qui questionnent non seulement au plan artistique, mais également au plan sociétal. Il revint à la directrice Anne-France Boissenin de présenter les deux artistes et leurs œuvres.

Le thème des paysages urbains, travaillé régulièrement par Ingrid Rodewald et Indra., pose la question de la manière dont on vit et propose en même temps un regard sur l’actualité. Les jeux d’ombres et de lumière permettent ainsi de montrer les aspects tantôt positifs, tantôt négatifs de la réalité.

Les deux artistes cultivent une thématique commune, un même dialogue de couleurs, avec pour l’occasion différentes techniques et expressions artistiques, qui sont aussi le rendu de leur imagination et de leur questionnement sur le monde qui les entoure.

Ainsi Indra. expose un mur de cinquante dessins au crayon sur papier A4. L’originalité revient à trois titres avec les mots « mint to mint » (de l’esprit à l’esprit), complétés pour l’un par « void » (néant), pour le deuxième par « journey » (périple) et le dernier par « teaceremony » (la cérémonie du thé), avec, à chaque fois des couleurs vives et de l’imagination, comme ce cygne à trois têtes. La cérémonie du thé réapparaît dans une étonnante tente en coton, jute, bambou et bois à l’intérieur de laquelle trône la théière !

Ingrid Rodewald privilégie les collages sur toile qui associent la modernité pour proposer deux arbres derrière un mur de béton, un mur de maison sur fond bleu, des immeubles anonymes, un site industriel neutre, Berlin avec ses parcs ou une ville creusée dans le roc en référence au Moyen Orient.

Comme l’a suggéré la directrice du Pôle, l’exposition présentée fait penser à un théâtre, où il y a certes des personnages, mais également une scène et les deux ont une égale importance !

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